Le Tour de l'Avenir : une belle épreuve mais ...

Lundi 7 septembre 2009

Le  Tour de l'Avenir est une belle épreuve et elle a connu un certain succès populaire. Beaucoup ont été impressionnés par la vitesse des jeunes coureurs - près de 44 km/h de moyenne, vitesse de pointe beaucoup plus élevée dans certaines portions. Beaucoup de spectateurs s'étaient massés dans la côte de la Grande Falaise dont la pente est à 10% pour mieux apprécier, et plus longuement, l'effort des coureurs. Il naît une émotion certaine de la conjugaison de l'effort des coureurs et du regard admiratif et des encouragements des spectateurs.
Malheureusement, tous les Drouais n'ont pas pu se réjouir de ce spectacle sportif. Les commerçants du centre-ville, en particulier ceux qui vendent des fournitures scolaires : c'était le premier samedi, après la rentrée et ce sont pour certains des dizaines de clients qui seront allés se fournir ailleurs. D'autres commerçants qui auraient pu bénéficier de l'afflux de clients potentiels, les restaurateurs, se plaignent de n'avoir pas été prévenus suffisamment tôt de l'événement sportif : ils avaient prévu des  vacances, les leurs et celles de leurs employés. Ainsi certains étaient-ils fermés.
La Municipalité a des progrès à faire pour favoriser le commerce du centre-ville. Mais est-ce son souci, obnubilé comme l'est le Maire par le développement des Coralines ?

Des cyclistes mais pas de piste cyclable

Dimanche 6 septembre 2009

La Mairie ne s'intéresse au vélo que si le vélo lui permet de redorer son blason. Elle ne s'intéresse au cycliste que sportif. Les cyclistes de la semaine et du dimanche n'ont droit à aucune faveur. On cherche en vain les pistes cyclables à Dreux si ce n'est celle de la rue Saint-Thibault qui n'existe sans doute que parce que cette rue sépare Dreux de Vernouillet, commune qui a choisi de faire des efforts dans ce domaine.
Ce manque de pistes cyclables est d'autant plus incompréhensible qu'un effort vient d'être fait, durant cet été, pour améliorer le revêtement de nos chaussées, qui en avaient bien besoin, il est vrai. Pourquoi ne pas avoir réservé un couloir de bitume aux vélos dans les rues qui viennent d'être refaites ?
De même, on peut légitimement s'interroger sur l'aménagement de la rue du Lièvre d'Or : elle était suffisamment large pour recevoir une piste cyclable entre le carrefour de l'hôpital et le rond-point des Oriels. Pourquoi y a-t-on oublié les cyclistes ?