Session de rattrapage

Mardi 31 mai

Le maire a voulu vanter ses comités Proximum dont les Drouais savent combien ils les représentent peu : pas de chance, l'association " Ville au carré ", venue pour une visite éclair n'a pas manqué de noter les insuffisances et les points à améliorer : paraboles, pare-vues inesthétiques, taches d'huile sur les trottoirs … Révélateurs du manque d'humain dans la politique de l'ANRU, tout comme leur question finale : qu'est-ce qui existe pour les jeunes ? Comme toujours avec Hamel, la réponse est : on va s'y atteler.

Le ministre de la Ville tacle Gérard Hamel

Lundi 30 mai

Le ministre de la Ville Maurice Leroy est venu à Dreux visiter quelques quartiers rénovés grâce à l'ANRU, présidé par qui-vous-savez. " Comme ministre de la Ville, je suis très soucieux que l'on fasse en sorte de conjuguer l'urbain et l'humain ", a déclaré le ministre, qui n'a pas mis longtemps pour pointer du doigt les insuffisances de la politique du maire. Pas sûr que Leroy soit réinvité.

Courrier à l'attention du journal L'Echo

Lundi 30 mai

Madame Martine Pesez, chef d'agence
Monsieur Christophe Ramauger, chef d'agence-adjoint

Présent Jeudi soir pour le compte de la section de Dreux du Parti Socialiste, je me permets de vous communiquer quelques remarques concernant certains sujets abordés lors de ce conseil municipal.


Manque de standing et d'éducation de Gérard Hamel

Concernant la tenue générale du Conseil, on ne peut que regretter une nouvelle fois quelques manquements de tenue, des écarts de langage du Maire dont on souhaiterait qu'ils disparaissent de l'enceinte : On a pu entendre le mot de couillon (rapporté par votre journaliste Pascal Boursier) mais aussi le mot chiottes dans la bouche de G. Hamel. Deux blagues douteuses également, l'une concernant un fonctionnaire que des compliments pourraient faire rougir même si cela ne se voit pas (l'homme en question est noir), une seconde dans laquelle il compare deux conseillers municipaux, M. Gambuto et M. Gabrielli, tous deux de même origine culturelle même si l'un des deux est plus petit que l'autre.


Postes dans l'Education Nationale : Double jeu et manque de courage politique du Maire (1)

C'est sur un ton patelin et condescendant que G. Hamel a éludé la question des moyens évoqués par les parents de Camus malgré les efforts des conseillers municipaux pour soumettre un vœu (pieu) à leurs collègues du Conseil Municipal.

Après avoir démontré que ce n'était ni le lieu ni l'endroit de traiter de certaines questions, Gérard Hamel a de nouveau éludé sa part de responsabilité en tant que parlementaire qui a voté la politique de non remplacement de départ à la retraite.
Il a systématiquement voté tous les budgets présentés par le gouvernement et donc il est absolument solidaire de la politique menée. Il n'a pas eu le courage de le rappeler et de défendre cette politique qu'il vote sans états d'âme à Paris.

Son timide contre-feu (pour satisfaire les parents de Camus) qui consiste en une question écrite rédigée le 5 avril à l'adresse du Gouvernement ne fait pas illusion (elle ne concerne que le latin à Camus alors que les collèges du bassin drouais sont en ébullition). Le ministre n'a d'ailleurs pas jugé utile de lui répondre ; près de deux mois plus tard, pas de nouvelles.

(1) 13ème législature
Question N° : 104211 de M. Gérard Hamel ( Union pour un Mouvement Populaire - Eure-et-Loir ) Question écrite
Ministère interrogé > Éducation nationale, jeunesse et vie associative               
Ministère attributaire > Éducation nationale, jeunesse et vie associative
Rubrique > enseignement secondaire    Tête d'analyse > programmes  Analyse > langues anciennes
Question publiée au JO le : 05/04/2011 page : 3280

Texte de la question
M. Gérard Hamel appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur ses vives inquiétudes liées à l'annonce de la fermeture de la dernière classe de latin dans de sa ville de Dreux et plus généralement sur l'ensemble de la circonscription. En effet, si la volonté du ministère de l'éducation nationale de contribuer à l'effort collectif de maîtrise de la dépense publique et si l'objectif qu'il poursuit en matière de rationalisation ne peuvent être qu'approuvés, il lui apparaît important de tenir compte des spécificités locales. En l'espèce, le maintien d'une classe de latin est indispensable pour l'attractivité des établissements de sa ville. Il est en effet impératif que cette mesure de " carte scolaire " ne pénalise pas une ville toute entière ; l'option latin doit demeurer dans ce collège pour ne pas disparaître totalement de l'enseignement dispensé dans le drouais. Les économies d'emplois rendues nécessaires par les déséquilibres des finances publiques ne doivent pas conduire à des erreurs car il faut garder à l'esprit des préoccupations d'ordre qualitatif. La formation culturelle des élèves est un critère déterminant et la pérennité de l'enseignement des langues et cultures de l'Antiquité est donc nécessaire à Dreux. Il lui demande donc de lui préciser sa position et ses intentions pour préserver cet enseignement qui permet d'attirer des élèves dans sa ville.



Le Beffroi

M. Gérard Hamel a été particulièrement mal inspiré de porter jeudi soir une attaque aussi stupide qu'infondée sur la gestion de Mlle Françoise Gaspard (qui n'est plus maire depuis 28 ans).

Mal inspiré d'évoquer un trou financier qui n'existe que dans son esprit avant d'aborder le sujet du Beffroi, fissuré par un trou bien réel celui là, provoqué par l'entêtement de la municipalité d'alors, celle de MR HIEAUX, lors du creusement du parking Métézeau. Jacques Lemare doit s'en souvenir, lui qui fut le chaud partisan du projet qui devait gravement menacer l'édifice renaissance. Il baisse systématiquement la tête lorsque ce sujet est abordé.

Je rappelle que nous avions (section de Dreux du PS) alors rédigé un tract mettant en garde les décideurs contre le risque qu'il y avait à creuser un trou juste au dessus de la nappe phréatique (question de bon sens).

C'est la énième fois que ce sujet revient sur le tapis. L'an dernier, il nous avait promis l'ouverture du bâtiment pour la fin de l'année 2010. Il avait même, sur une suggestion de Valentino GAMBUTTO, demandé à M. LEMONNE de sortir les chiffres concernant les réparations de l'édifice pour faire la part de ce qui revient à la charge de la ville de Dreux et de ce qui incombe aux assurances. Ces chiffres devaient être rendus publics lors du Conseil suivant au début de l'année 2011. Quand le Beffroi rouvrira-t-il ?

La lecture de vos colonnes rend compte de la désinvolture de la réponse du Maire " Au bout de trente ans, on y arrivera… "


Rubrique " Légal peut-être mais pas moral ".

Nous avons découvert une nouvelle fois qu'un marché public a été concédé à l'entreprise " La Drouaise de Construction ", dont le propriétaire n'est autre que M. Gabrielli, conseiller municipal de la ville de Dreux.

Lors du conseil municipal de 3 février 2011, nous avions aussi remarqué l'attribution du lot 2 de la rénovation du gymnase Condorcet à la société ECM pour un montant de 27995.98€ TTC.

Nous croyons sincèrement et sans vouloir attenter à l'intégrité des deux chefs d'entreprise précités que ce genre de situation est à éviter.

Conseil municipal houleux : Hamel se lâche

Vendredi 27 mai

Interpellé par des Drouais dont il a décidé de raser les maisons, il suspend la séance publique du conseil municipal mais regroupe l'ensemble des conseillers pour continuer de délibérer dans une salle adjacente. A huis clos, soulagé, il lance une violente diatribe à l'encontre d'adversaires politiques (même pas à l'origine de l'incident) : Mohamed Boughafer (Europe Ecologie) et  Eric Lenud (Parti socialiste) qualifiés de noms d'oiseaux peu flatteurs, et de " gauchistes ". Dans la France sarkozyste, pour le militant UMP Hamel, tout ce qui n'est pas à l'UMP est un gauchiste.

Quid du service municipal des espaces verts ? L'Opposition municipale s'étonne de la multitude de tâches sous-traitées à des entreprises privées (élagage et taillage d'arbres, créations d'espaces verts...) alors que la Ville a un service compétent.

Gabrielli : " On s'est plantés ! "

Vendredi 27 mai

Lors du conseil municipal du mois de mai un conseiller municipal d'opposition s'est étonné du recrutement d'un nouveau DRH à la ville de Dreux. Cela ne fera que le 3ème DRH en 2 ans. Cela reflète la mauvaise qualité des relations sociales entre le personnel et l'administration de la mairie de Dreux. Il y a un an, Madame Baffet avait été débarquée, parce que bien élevée et appréciée du personnel, et remplacée par Monsieur Gabrielli qui avait débarqué et remplacé la DRH qui avait travaillé avec madame Baffet, pour recruter un DRH qui est remercié à son tour. Combien de fois va-t-on encore se planter ?

Les maires interpellent le ministre

Vendredi 27 mai

L'Association des maires de France demande l'arrêt des suppressions de postes dans le primaire.

A la demande du Bureau de l'Association des maires de France, Jacques Pélissard, son président, va saisir le gouvernement afin de contester la méthode d'élaboration de la carte scolaire 2011 et demander qu'une analyse objective des besoins scolaires soit effectuée préalablement à toute décision de réductions d'effectifs.

Les maires font en effet part de leur " vif mécontentement au regard de la réduction de 8 967 postes de personnels enseignants du 1er degré en 2011 ", qui entraînera la suppression de 1 500 classes, en milieu rural comme en milieu urbain. D'autant que, souligne l'AMF, " la réserve de remplaçants a déjà été fortement réduite depuis la rentrée précédente, que 379 postes de Rased seraient également supprimés et alors que 4 900 nouveaux élèves sont attendus ".

Notant que " les critères d'appréciation retenus pour l'élaboration de la carte scolaire varient sensiblement d'une académie à l'autre ", l'Association rappelle que la Charte sur les services publics en milieu rural, de 2006 prévoit que les maires des communes rurales soient informés par les autorités académiques deux ans avant tout projet d'ouverture ou de fermeture de classes.

En conséquence, le Bureau de l'AMF demande au ministre de l'Éducation nationale de faire appliquer ces modalités par les inspecteurs d'académie et " de mettre fin à la poursuite des suppressions de postes dans le primaire ". Suite à la démarche entamée en février dernier, il souhaite également que soit clarifié " le concept d'environnement social défavorisé ouvrant droit à la scolarisation des enfants de moins de 3 ans ".