Perdu 4 amortisseurs à Comteville

Vendredi 25 juin

" Notre conseillère municipale, Gisèle Boullais a beaucoup de talents, beaucoup d'énergie, mais elle n'est pas chef de chantier. J'aurais apprécié que M le Maire réponde sur le fond : la sécurité aux abords du chantier à côté du Collège Taugourdeau ou l'état des immeubles HLM dans le quartier des Bâtes. J'ai pris ma voiture, je suis retourné sur place et j'ai compris. C'était plus simple d'attaquer notre élue que de s'expliquer sur le fond. J'invite tous les Drouais à constater par eux-mêmes la réalité des faits. "

Gérard Majax

Jeudi 10 juin

Estrosi annonce la relocalisation des fonderies Loiselet à Dreux. 106 emplois industriels devraient être créés sur 3 ans. Cela nous change des habituelles annonces de fermetures d'usines. Le même jour, Laurent Girod, directeur du Pôle Emploi, nous explique que la très grosse majorité des offres sont pourvues dans les trente jours. Mais où sont donc passées les centaines d'offres qui ne trouveraient pas preneurs comme l'a affirmé plusieurs fois publiquement M le Maire, lui permettant au passage d'attaquer la formation professionnelle gérée par la Région ? Il faut sauver le soldat Girod. Il va avoir des problèmes s'il remet en cause le discours officiel.

Le 30 avril, le Pôle Emploi avait 6135 inscrits, soit 8% de plus que l'an passé à la même date.

Visite ministérielle

Mardi 8 juin

Nous apprenons la venue du ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi mercredi 9 Juin. M. Estrosi, il suffit de lire sa biographie sur Internet et ses déclarations :
Il était contre le PACS.
Il n'aime pas les émigrés, surtout s'ils sont pauvres (débat sur le droit du sol).
Il n'aime pas les ouvriers qui se plaignent de perdre leur emploi (Philips).
Il n'aime pas la sécurité routière (il veut augmenter les limitations de vitesse).
Il aime les indemnités (cumulard).
Il aime les jets privés quand ce n'est pas lui qui paie.
Il aime les logements de fonction de la République, au point qu'il en fait profiter sa fille.
Il aime l'argent du contribuable (affaire du golf de Nice).
Il aime la dépouille de Napoléon III, et cela ne nous rassure pas.
Nous n'aimons pas M. Estrosi… et s'il vient nous annoncer l'implantation d'une entreprise de belle taille à Dreux, nous attendrons d'en voir la réalité avant d'exprimer notre satisfaction.

De la rigueur

Lundi 7 juin

Le maire de Dreux n'a sans doute pas bien compris le message de son camp. Son chef de gouvernement voulait absolument éviter le mot, lui n'hésite pas à l'employer : il veut plus de rigueur. Ce n'est certes pas sur le même sujet puisqu'il veut sévir contre les paraboles qui envahissent les façades des immeubles à la Croix Tiénac. N'empêche qu'employer ce mot là n'est pas du meilleur cru : imposer de la rigueur " parabolique " à ceux qui vont être les principales victimes (ce ne sont pas les populations les plus favorisées de Dreux qui habitent à la Croix Tiénac) d'un plan de rigueur qui ne veut pas dire son nom, n'est-ce pas de mauvais goût ? Et parler de " menace d'expulsion " : on atteint là un niveau de maladresse dans l'expression rarement atteint.

Le libéralisme

Dimanche 6 juin

Dans les années 60, les marxistes-léninistes nous expliquaient les difficultés économiques des pays de l'Est en nous assurant que ces derniers n'étaient pas assez communistes.

Aujourd'hui, ce sont les libéraux qui justifient les échecs répétés du système dans lequel nous vivons en nous expliquant qu'on n'est pas encore allé assez loin dans la voie du libéralisme.  Les croyances radicales résistent toujours au démenti du réel.

Le maire se fâche

Samedi 5 juin

Chaque année, à la même époque, le maire joue au ministre (faute d'en être un) en faisant la tournée des quartiers accompagné d'un cortège d'élus, de soi-disant représentants du quartier (il vaut mieux les choisir soi-même, ils sont plus dociles), de fonctionnaires territoriaux, et de journalistes. Chaque année, il feint de découvrir (on n'ose penser qu'il découvre) la dégradation des conditions de vie dans les quartiers périphériques. Un exemple flagrant : aux Oriels, les garages dépotoirs qui n'ont jamais été garages, mais qui sont dépotoirs depuis leur construction, c'est-à-dire depuis la rénovation du quartier. Le maire feint de les découvrir et feint d'être en colère. Quand ce ne sont pas les garages dépotoirs, ce sont les véhicules abandonnés ou incendiés, les tags, ou les boîtes à lettres défoncées.

Nul doute que dans les jours qui viennent, le maire ne nous refasse le coup, à moins qu'il change de registre et ne nous joue le coup du patron qui ne veut plus voir ça

Humour noir

Vendredi 4 Juin

BP pose un entonnoir pour contenir l'écoulement de brut qui pollue le golfe du Mexique. BP avait essayé de stopper la marée noire avec une cloche au mois de mai. Soit ils nous prennent pour des imbéciles, soit ils sont fous.

63 %

Vendredi 4 juin

Plus de six Français sur dix jugent négativement l'action de Sarkozy depuis 2007 en matière de politique sociale. C'est pas grave, il va continuer…

Le plan de rigueur

Jeudi 3 juin

La dure rigueur qui s'abat aujourd'hui sur les peuples contraste avec les faveurs accordées aux banques. Nous sommes dans un scénario, qui, s'il se réalise, contraint les salariés - y compris les plus pauvres - à faire les frais des acrobaties d'une poignée de privilégiés. Et aussi tous les bénéficiaires d'aides sociales, comme les adultes handicapés, qui verront les montants diminuer : après tout, pourquoi les plus pauvres des plus pauvres ne rendraient-ils pas un peu de solidarité ?